Dienstag, 28. Mai 2019

APPEL à communication/CALL for papers : conference « L’analyse et la description du timbre dans les musiques sur support »

English version below:

Saint-Etienne, le 15 mai 2019
« L’analyse et la description du timbre dans les musiques sur support »
Colloque international organisé par le CIEREC (EA 3068) Université Jean Monnet de Saint-Etienne Vendredi 6 et samedi 7 décembre 2019
Le CIEREC (EA 3068) organise un colloque international sur « L’analyse et la description du timbre dans les musiques sur support », à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, les vendredi 6 et samedi 7 décembre 2019. Ce colloque est organisé conjointement avec le groupe de recherche sur « l’Analyse des musiques électroacoustiques », issu de la Société Française d’Analyse Musicale (SFAM). Il intervient également dans le cadre d’un projet de recherche du CIEREC sur la « signature sonore des musiques », auxquels contribuent des chercheurs du laboratoire Hubert Curien (UMR 5516).
Ce colloque vise à rassembler des chercheurs travaillant dans différentes disciplines souhaitant échanger et présenter des travaux récents permettant de mieux comprendre, décrire et analyser les caractéristiques du timbre, en relation avec la perception que peut en avoir un auditeur.
La question du timbre et de sa description est une question fondamentale en musique et concerne donc directement les enseignants et les chercheurs en musicologie. Elle est également au centre des interrogations de chercheurs d’autres disciplines, notamment dans les domaines de l’acoustique, de la psychoacoustique, de la psychologie de la musique, du traitement du signal, de l’informatique appliquée, des neurosciences et de la psychologie cognitive.
La musique ne peut plus être uniquement décrite et analysée d’après une partition, le son ayant acquis une autonomie considérable au cours du XXe siècle. Par ailleurs, depuis l’apparition des musiques électroacoustiques, il est apparu nécessaire de trouver de nouveaux moyens de décrire les sons. L’introduction de nouveaux sons dans la musique au XXe siècle, qu’il s’agisse de sons enregistrés, de sons électroniques ou du travail de production des musiques enregistrées en studio, ont rendu obsolète la définition traditionnelle du timbre comme qualité spécifique d’un instrument de musique donné.
Les outils numériques d’analyse du signal et ceux de l’Intelligence Artificielle permettent maintenant des avancées inédites dans le domaine de la reconnaissance et de l’identification des sons. Toutefois la plupart des colloques organisés ces dernières années concernant le timbre se sont principalement tournés vers les musiques instrumentales et l‘identification des instruments. Nous nous intéressons ici aux musiques utilisant des technologies électro-numériques lors de leur production sur lesquelles peu de travaux ont encore permis de décrire le timbre de façon approfondie en lien avec la perception.
Plusieurs experts internationaux de différents domaines seront invités pour ce colloque.
Une session spécifique du colloque sera consacrée aux travaux présentés par des jeunes chercheurs.
Merci aux personnes intéressées de soumettre un résumé (300-500 mots) et une biographie à Laurent Pottier <laurent.pottier@univ-st-etienne.fr> (copie à Martine Patsalis <martine.patsalis@univ- st-etienne.fr>) avant le 15 juillet 2019.
Equipe d’accueil n° 3068 - 35 rue du 11 novembre – 42023 Saint-Etienne Cedex 2 +33 (0)4 77 42 16 61 - www.univ-st-etienne.fr/fr/cierec.html

Comité scientifique
  • Alain Bonardi – CICM Musidanse – Université Paris VIII
  • Bruno Bossis – laboratoire Musique, équipe Arts : pratiques et poétiques - Université Rennes 2
  • Pierre Couprie – IReMus - Sorbonne Université
  • Philippe Depalle – Sound Processing & Control Laboratory (SPCL) - Université McGill (Canada)
  • Frédéric Dufeu – CeReNeM, Université de Huddersfield (GB)
  • Hugues Genevois – LAM - Institut d'Alembert – UPMC – Paris
  • Mikhail Malt – IRCAM – Paris
  • Yann Orlarey – GRAME – Lyon
  • Etienne Parizet – Laboratoire Vibrations Acoustique – INSA – Lyon
  • Laurent Pottier – CIEREC – Université Jean Monnet – Lyon/Saint-Etienne
    Planning prévisionnel
  • Appel à communications envoyé à partir du 15 mai 2019
  • Soumission des propositions : avant le 15 juillet 2019
  • Retour des examinateurs : le 15 septembre 2019
  • Programme de la conférence : le 30 septembre 2019
  • Dates des conférences : vendredi 6 & samedi 7 décembre 2019
    Le colloque international « L’analyse et la description du timbre des musiques sur support » organisé par le CIEREC (Centre Interdisciplinaire d'Études et de Recherches sur l’Expression Contemporaine - EA 3068) aura lieu à l’université de Saint-Etienne les vendredi 6 et samedi 7 décembre 2019 à la maison de l’université, 10 rue Tréfilerie, à Saint-Etienne.
    Université Jean Monnet CIEREC - EA3068
    35, rue du 11 novembre
    42023 Saint-Etienne Cedex 02 - France tel : +33(0)4 77 42 16 61
    fax : +33(0)4 77 42 16 84

Equipe d’accueil n° 3068 - 35 rue du 11 novembre – 42023 Saint-Etienne Cedex 2 +33 (0)4 77 42 16 61 - www.univ-st-etienne.fr/fr/cierec.html 

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Saint-Etienne, May 15, 2019
"Analysis and Description of Timbre in Fixed Music"
International Conference organized by CIEREC (EA 3068) Jean Monnet University (Lyon/Saint-Etienne – France) Friday 6th and Saturday 7th of December 2019
The CIEREC (EA 3068) organizes an international symposium on the "Analysis and Description of Timbre in Fixed Music", at the Jean Monnet University of Saint-Etienne, Friday, December 6 and Saturday, December 7, 2019. This conference is organized jointly with the research group on "Analysis of Electroacoustic Music", supported by the French Society of Musical Analysis (SFAM). This event is also involved in a CIEREC research project on "Sound Signature of Music", with the contribution of researchers from the Hubert Curien laboratory (UMR 5516).
The purpose of this symposium is to bring together researchers working in different disciplines to exchange and present recent works to better understand, describe and analyze the characteristics of timbre, in relation to the perception that can have a listener.
The question of timbre and its description is fundamental in music and therefore directly concerns teachers and researchers in musicology. It is also at the center of the interrogations of researchers from other disciplines, particularly in the fields of acoustics, psychoacoustics, music psychology, signal processing or applied computing.
The music can no longer be described and analyzed only according to a score. The sound has gained considerable autonomy during the twentieth century. Moreover, since the birth of electroacoustic music, it has become necessary to find new ways to describe sounds. The introduction of new sounds into 20th century music, whether recorded sounds or electronic sounds, has rendered obsolete the traditional definition of timbre as a specific sound quality of a given musical instrument.
Digital tools for Sound Analysis and Sound Processing as well as those of Artificial Intelligence now allow unprecedented advances in the field of recognition and identification of sounds. However most of the conferences organized in recent years concerning the timbre have mainly been concerned in instrumental music and the identification of instruments. We are interested here in the music using electronic and digital technologies during their production on which little work has yet allowed to describe the timbre in a deep way in connection with the perception.
Several international experts from different fields will be invited for this conference.
A specific session of the conference will be dedicated to works presented by young researchers.
Thanks to the people who are interested to submit a summary (300-500 words) and a biography to Laurent Pottier <laurent.pottier@univ-st-etienne.fr> (copy to Martine Patsalis <martine.patsalis@univ-st-etienne.fr>) before July 15th, 2019.
Equipe d’accueil n° 3068 - 35 rue du 11 novembre – 42023 Saint-Etienne Cedex 2 +33 (0)4 77 42 16 61 - www.univ-st-etienne.fr/fr/cierec.html

Scientific Committee
  • Alain Bonardi – CICM Musidanse – Paris VIII University
  • Bruno Bossis – laboratory Musique, équipe Arts : pratiques et poétiques - Rennes 2 University
  • Pierre Couprie – IReMus - Sorbonne University
  • Philippe Depalle – Sound Processing & Control Laboratory (SPCL) – McGill University (Canada)
  • Frédéric Dufeu – CeReNeM, Huddersfield University (GB)
  • Hugues Genevois – LAM - Institut d'Alembert – UPMC – Paris
  • Mikhail Malt – IRCAM – Paris
  • Yann Orlarey – GRAME – Lyon
  • Etienne Parizet – Laboratoire Vibrations Acoustique – INSA – Lyon
  • Laurent Pottier – CIEREC – Jean Monnet University – Lyon/Saint-Etienne
    Provisional schedule
  • Call for papers: May 15, 2019
  • Submission of proposals: before July 15, 2019
  • Return of the examiners: September 15, 2019
  • Conference Program: September 30, 2019
  • Conference dates: Friday 6th & Saturday 7th December 2019
    The international conference "Analysis and Description of Timbre in Fixed Music" organized by the CIEREC (Interdisciplinary Center for Studies and Research on Contemporary Expression - EA 3068) will take place at the University of Saint-Etienne Friday 6th and Saturday 7th December 2019, 10 rue Tréfilerie, Saint-Etienne.
    Jean Monnet University CIEREC - EA3068
    35, rue du 11 novembre
    42023 Saint-Etienne Cedex 02 - France phone: +33(0)4 77 42 16 61
    fax: +33(0)4 77 42 16 84

Equipe d’accueil n° 3068 - 35 rue du 11 novembre – 42023 Saint-Etienne Cedex 2 +33 (0)4 77 42 16 61 - www.univ-st-etienne.fr/fr/cierec.html 

UNERHÖRTE MUSIK NEWSLETTER 2019 | Nr. 11



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NEWSLETTER 2019 | Nr. 11
28. Mai und 4. Juni


„Auch aus Steinen, die dir in den Weg gelegt werden,
kannst Du etwas Schönes bauen“
(Erich Kästner)


Liebe Interessierte,
die kommenden zwei Konzerte unserer Reihe spielen an den aufregenden Rändern des Neue-Musik-Mainstreams.
Dienstag, 28. Mai: eventuell. limit
Das schweizer Saxophonduo eventuell. mit Vera Wahl und Manuela Villiger spielt und performt mit und ohne Instrument Kompositionen von Manuela Villiger, Dieter Schnebel, Maximilian Marcoll, Georgy Dorokhov,  Matthew Shlomowitz, Joseph Michaels und Simon Steen-Andersen.
Zur Konzeption des Abends schreiben die Musikerinnen :
«Die Verbindung von Musik mit dem menschlichen Körper, und all dessen Ausdrucksformen als Performer, steht im Zentrum der Arbeit des Duos eventuell. Sowohl visuelle und akustische Parameter, als auch die «innere Wahrnehmung» des Individuums werden thematisiert; so stehen «natürliche Aktionen» wie Puls, Atmung, physische Bewegungen und Stimme im Kontrast zu beinahe «artifiziell» anmutenden Saxophonklängen und elektronisch erzeugten Ereignissen. Genauso wie sich das Programm im Grenzbereich zwischen Performance und Musik bewegt, wechseln die beiden Saxophonistinnen stetig zwischen «Mensch-Sein» und «Performer-Sein».
Einführung: 19:45

Dienstag, 4. Juni: Drones, Textures and Fuzz: New Music for Electric Bass and Electronic Saturation
Kasper T. Toeplitz  ist ein französischer Komponist und E-Bass-Spieler, der sich mit seinen Kompositionen und Klangflächen im „Niemandsland zwischen traditionellen Kompositionsweisen und elektronischer Neuer oder Noise Musik angesiedelt hat“Er spielt Werke von Phill Niblock, Kasper TToeplitz und Dror Feiler
Zum Programm schreibt er :
The decision to play music by other composers, in addition to my own work, came as a continuation of this very work, when I realised that, instead of having a ”repertoire” of music signed by divers names, meeting those people, and giving yet another possible voice or vehicle to their music was a way to contribute to the music of our time, as well as writing my own scores is. This led me to commission a few pieces from composers who did not write for instruments, or not for this strange instrument which has the name of its musical function, the bass, yet which can be pure electricity.”

Dienstag, 28. Mai 2019 | 20:30 Uhr
eventuell. limit
eventuell.
Vera Wahl, Saxophon und Performance
Manuela Villiger, Saxophon und Performance
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eventuell. limit


Manuela Villiger
im_Puls (2018)
für zwei Sopransaxophone, Herzfrequenz-Sensoren und 8 Glühbirnen

Zwei Individuen, verkörpert mithilfe realer physischer Parameter, werden in „im_Puls“ verschiedenen Naturkräften ausgeliefert. Die physikalische Gesetzmässigkeit der Impulsübertragung und -erhaltung spielt eine entscheidende Rolle und lässt die zwei Lebewesen die archaischen Kräfte des Universums spüren. Dabei werden intime Geräusche der Performerinnen kalten und übermächtigen Klängen gegenübergestellt, welche symbolisch für die allgegenwärtige Energie der Natur stehen. Puls, Atmung, und Stimme der Performerinnen bilden das Fundament des Werkes und ermöglichen, dass die Ausführenden nicht nur als Saxophonistinnen agieren, sondern vielmehr auch als reale Menschen auf der Bühne stehen. Diese Wesen werden nun mit verschiedenen Impulsen konfrontiert und reagieren nach den logischen Gesetzen der Physik darauf.

Dieter Schnebel 
Poem für einen Springer (1988-89)

Mit den Werken aus dem Zyklus „Zeichensprache“ lotet Dieter Schnebel die Grenzen des Begriffs Musik aus - stark abstrahierte Bewegungen und ein bis auf das Minimum reduziertes Klangmaterial limitieren die gestalterischen Möglichkeiten dieser Performance-Stücke. Die Szenen der Sammlung „Zeichensprache“ sind thematisch gestaltet und bestehen aus sichtbaren Aktionen und akustischen Elementen als Kontrapunkt.
Dieter Schnebel verfolgte nach dem Studium an der Hochschule für Musik Freiburg Studien der evangelischen Theologie, der Philosophie und der Musikwissenschaft an der Universität Tübingen. Schnebel war unter anderem Professor für Experimentelle Musik und Musikwissenschaft an der Hochschule der Künste Berlin. Schnebel experimentierte in den 1950er Jahren in seinen ersten Kompositionen zunächst mit seriellen Techniken und entdeckte dann, nicht zuletzt unter dem Einfluss von John Cage experimentelle Möglichkeiten für das Komponieren mit Stimme, Text und Szene.

Maximilian Marcoll
If music be the food of love [Interlock 1] (2014) 
für zwei Sopransaxophone und Elektronik

In den Gefängnissen von Guantánamo Bay und Abu Ghraib wandten die US-Streitkräfte unter Anderem Musik als Foltermittel an. Die Auswahl der verwendeten Songs, die als "Torture Playlist" oder "GTMO-Playlist" bezeichnet wird, besteht nach Kenntnis der Öffentlichkeit aus Pop-, Rock- und Metal-Songs, die in der westlichen Welt bekannt und sehr beliebt sind. Wie von einigen Quellen berichtet, wurde durch die gleichzeitige Wiedergabe von zwei Songs das Ziel verfolgt, die Songtexte unverständlich zu machen, obwohl wohl sowieso die Mehrheit der Gefangenen der englischen Sprache nicht mächtig waren.
Wurden die Gefangenen den Songs in immenser Lautstärke ausgesetzt, wurde ihnen jegliche Möglichkeit geraubt, die Lieder nunmehr als Popsongs zu hören und wahrzunehmen - für sie bedeuten sie nur noch Schmerz, Leid und die Unfähigkeit, ihre eigenen Gedanken zu verfolgen. Die folternden Soldaten selbst veränderten ihre eigene Beziehung zu den Liedern ebenfalls auf drastische Weise; natürlich wurden sie nicht in ähnlicher Weise wie ihre Opfer mit den Songs beschallt, sie sind jedoch auch direkt in das Verfahren eingebunden. Sie hatten sich bewusst dafür entschieden, etwas, das ihnen gefällt und mit dem sie sich auf kultureller Ebene identifizieren, als Waffe gegen ihre Gefangenen einzusetzen. Die Songs wurden also in diesem Kontext mit zwei gegensätzlichen Wahrnehmungsweisen behaftet, welche unter keinen Umständen gleichzeitig zugänglich sind; im Gegenteil, sie schliessen sich gegenseitig aus. Die Songs als Musik und die Songs als Waffe - diese beiden Konnotationen sind immer in inverser Relation zu einander anwesend und abwesend zugleich.
Folgende Auswahl aus der GTMO-Playlist dient als einziges musikalische Material für „If music be the food of love“:
Bee Gees “Stayin’ Alive”
Neil Diamond “America”
Barney & Friends “I Love You”
Drowning Pool “Bodies”
Bruce Springsteen “Born in the USA”
Britney Spears “Baby one more Time”
Christina Aguilera “Dirrty”
Eminem “White America”
AC/DC “Hells Bells”
Queen “We are the Champions”
Metallica “Enter Sandman”
AC/DC “Shoot to Thrill”
Deicide “Fuck Your God”
Dope “Take Your Best Shot”
Nine Inch Nails “March of the Pigs”
Beide Performerinnen sind mit zwei Mikrofonen, einem Lautsprecher und Kopfhörer ausgestattet, über welchen sie unterschiedliche Songs der GTMO-Playlist hören und Ausschnitte im Rhythmus der jeweiligen Liedtexte dazu mitspielen. Jede einzelne gespielte Note bewirkt, dass der aktuelle Song der anderen Spielerin für den Zuschauer über deren Lautsprecher hörbar ist. Beide laufenden Songs sind gleichzeitig in beiden Saxophon- und Lautsprecher-Kombinationen vorhanden, sowohl als Rhythmus, der den anderen Song durchschimmern lässt, als auch als „Träger“, der vom Rhythmus des anderen Songs moduliert wird. Beide sind gleichzeitig anwesend und abwesend; denn unsere Wahrnehmung erlaubt es uns nicht, beide Schichten gleichzeitig aktiv zu hören, der Fokus muss ständig zwischen den beiden Songs wechseln.
Maximilian Marcoll aus Lübeck ist Komponist, Sound Artist und Performer. Er hat in Lübeck und Essen Perkussion sowie instrumentale und elektronische Komposition studiert. In seiner Arbeit konzentriert er sich mehrheitlich auf das politische Potenzial von Musik und Klang. Heute lebt er in Berlin und ist Mitglied der Künstlergruppe stock11, zudem unterrichtet er in Berlin und Bremen.

Georgy Dorokhev 
Counter Exposition I (2012)
für zwei CDs und Bogen

Die Grundprinzipien des russischen Komponisten manifestieren sich in der einzigartigen Kombination von unglaublicher Radikalität in der Musiksprache mit barocken oder klassischen Form-Strukturen (z.B. Sonate, Rondo, Konzert). Dorokhov’s Musik ist unverkennbar durch die zwischen Lärm und Stille entstehende Spannung, welche ambivalent für die Paarung perfekter Selbstironie mit verletzlicher Aufrichtigkeit steht.
Georgy Dorokhov wurde im sibirischen Tomsk geboren und studierte am P. Tchaikovsky Konservatorium in Moskau. Unter anderem war er Stipendiat bei der Fondation Royaumont und besuchte Kurse bei Brian Ferneyhough, Isabel Mundry und Marc Andre. Werke von ihm wurden an zeitgenössischen Festivals in ganz Europa, Australien und Südamerika aufgeführt.

Joseph Michaels      
Assembly Line (2014)
für zwei Sopransaxophone und Tape

Dem Gedanken an ein Fliessband angelehnt, schrieb Joseph Michaels sein Werk „Assembly Line“ für zwei Sopransaxophone und Tape. Ähnlich dem automatisierten Arbeitsprozess in einer Fabrik wird in regelmässigen Abständen eine neue Komponente dem Stück zugefügt – nach und nach entsteht eine komplexe Form und akustisch wie auch rhythmisch ein vielfältiges Klangereignis.
Joseph Michaels, geboren 1977 in Ohio, USA ist Komponist, Performer, Multimedia-Künstler und Kurator. Seit 2008 in Stuttgart ansässig, spielt das Experimentieren in seinem Schaffen eine kontinuierliche Rolle, welches sich im Laufe der Zeit auf diverse künstlerische Disziplinen und verschiedene Formen der außermusikalischen Kommunikation wie Video, Sprachproben und Theater ausgedehnt hat, während sich seine harmonische Sprache von der Atonalität zur Mikrotonalität entwickelt hat. Michaels ist Mitglied des «Stuttgarter Kollektiv für aktuelle Musik».

Matthew Shlomowitz

Letter piece Nr. 5
 (2008)
für zwei Performer

Als Teil einer ganzen Reihe kurzer Performance-Stücke beschäftigt sich der amerikanische Komponist in den Letter Pieces mit der Kombination von physischen Aktionen und Klang. Während Matthew Shlomowitz lediglich die Form des Stückes bestimmt, liegt es an den Performern, den Inhalt und die Aktionen zu bestimmen – so können verschiedene Aufführungen desselben Stückes kaum miteinander verglichen werden.
Matthew Shlomowitz wuchs in Adelaide (Australien) auf und lebt derzeit in London. Er unterrichtet an der University of Southampton leitet unter anderem zusammen mit Joanna Bailie das Ensemble Plus Minus.

Simon Steen-Andersen
Difficulties Putting It Into Practice (2007)
für zwei Performer

Der erfolgreiche und mehrfach ausgezeichnete dänische Komponist Simon Steen-Andersen verfolgt in seinem Schaffen das Ziel visuelle Musik zu schreiben. Die Musik soll also ein Kunstwerk sein, in welchem die Form und der Inhalt zusammen verschmelzen und sowohl die physikalischen wie auch die physischen Gesten sich musikalisch als performativen Akt bedingen. Im Werk „Difficulties Putting It Into Practice“ verarbeitet er die zwei Wörter „communicate“ und „perceive“ und deren Bedeutung, indem er den beiden Performern unterschiedliche Hilfsmittel zuweist und die Dynamik zeitweise mithilfe grotesker Verstärkung ins Ungleichgewicht bringt.
To convey information about; make known; impart: communicated her views to the office.
To reveal clearly; manifest: her disapproval communicated itself in her frown.
To become aware of, know, or identify by the means of the senses:
I perceived an object looming through the mist.
To recognize, discern, envision, or understand: I perceive a note of sarcasm in your voice.
This is a very nice idea but I perceive difficulties putting it into practice.
Simon Steen-Andersen, geboren 1976, ist ein in Berlin lebender Komponist und Installationskünstler, dessen Arbeit sich zwischen instrumentaler Musik, Elektronik, Video und Performance, symphonischer und Kammermusik (mit und ohne Multimedia), Soloauftritten und Installationen bewegt. Simon Steen-Andersen studierte Komposition bei Karl Aage Rasmussen, Mathias Spahlinger, Gabriel Valverde und Bent Sorensen in Aarhus, Freiburg, Buenos Aires und Kopenhagen von 1998 bis 2006. Seit 2008 ist Simon Steen-Andersen Kompositionsdozent an der Staatlichen Hochschule für Musik Aarhus. Seit 2016 ist er Mitglied der Akademie der Künste.

Manuela Villiger (*1992) ist eine Schweizer Saxophonistin, wohnhaft in Olten (CH). Nach Studien für Saxophon an der Hochschule Luzern sowie an der Zürcher Hochschule der Künste konzentriert sie sich nun mehrheitlich auf die Aufführung zeitgenössischer Musik. Unter anderem arbeitete sie mit Komponisten wie Jorge Sanchez-Chiong, Felix Baumann und Dieter Ammann zusammen und besucht Meisterkurse und Festivals im In- und Ausland. Ihr Interesse an transdisziplinären und multimedialen Kunstformen führte sie dazu, selber mit kompositorischen Arbeiten zu beginnen. 2016 durfte Manuela Villiger einen Kulturförderpreis des Kantons Solothurn entgegennehmen.

Vera Wahl (*1989) studierte Saxophon und Instrumentalpädagogik an der Hochschule Luzern – Musik bei den beiden Saxophon-Hauptfachdozenten Sascha Armbruster und Beat Hofstetter. Ihre weiterführenden Studien brachten Vera ein Jahr nach Strasbourg (Frankreich) in die Saxophonklasse von Philippe Geiss und anschliessend an die Zürcher Hochschule der Künste zu Lars Mlekusch. Zudem besucht sie regelmässig Meisterkurse im In- und Ausland. Die Saxophonistin widmet sich mit grosser Hingabe mehrheitlich der zeitgenössischen Musik und ihrer Interpretation. Neben eventuell. ist Vera auch Mitglied des Ensembles Lunaire. 2017 erhielt sie einen Kulturförderpreis des Kantons Solothurn.
Dienstag, 4. Juni 2019 | 20:30 Uhr
Drones, Textures and Fuzz
Kasper TToeplitz
noise, composition, bass, computer
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Drones, Textures and Fuzz:
New Music for Electric Bass and Electronic Saturation

Phill Niblock
Yam Almost May (2002)
for electric bass played with E-bow and bowed, recorded samples
(commissioned by CCMIX)

«Typically we worked this way : we recorded samples of bass notes, played with a bow and with an e-bow. I edited the samples, and constructed the piece using 16 tracks of superimposed samples in Protools. After the mix was completed, we reorded again with Kasper adding two live tracks.»

Phill Niblock is an intermedia artist using music, film, photography, video and computers. He makes thick, loud drones of music, filled with microtones of instrumental timbres which generate many other tones in the performance space. Simultaneously, he presents films / videos which look at the movement of people working, or computer driven black and white abstract images floating through time. He was born in Indiana in 1933. Since the mid-60's he has been making music and intermedia performances which have been shown at numerous venues around the world among which: The Museum of Modern Art; The Wadsworth Atheneum; the Kitchen; the Paris Autumn Festival; Palais des Beaux Arts, Brussels; Institute of Contemporary Art, London; Akademie der Kunste, Berlin; ZKM; Carpenter Center for the Visual Arts at Harvard; World Music Institute at Merkin Hall NYC, the Centre Pompidou in Paris and Metz, the Maerzmusik Festival in Berlin. Since 1985, he has been the director of the Experimental Intermedia Foundation in New York (<http://www.experimentalintermedia.org/>) where he has been an artist/member since 1968. He is the producer of Music and Intermedia presentations at EI since 1973 (about 1000 performances) and the curator of EI's XI Records label. In 1993 he was part of the formation of an Experimental Intermedia organization in Gent, Belgium - EI v.z.w. Gent - which supports an artist-in-residence house and installations there. Phill Niblock's music is available on the XI, Moikai, Mode, VonArchive and Touch labels. A previous DVD of films and music is available on the Extreme label. In 2014, he is the recipient of the John Cage Award from the Foundation for Contemporary Arts. At a recent event at the Tate Modern in London, he presented films and photographs from 1970 and 71, with music from the past three years.


Kasper TToeplitz
Topographie des ruptures (2019)
pour basse et électronique
(commissioned by Centre Henri Pousseur)

«As one discovers the roughness of a territory seemingly uniform , this "topography" tries to make perceptible the micro-cracklings, the ruptures, the chaos, of a sonic flow apparently continous : and the use of the real-time electronic which hybridises the electric instrument is not meant to polish the waves of sound, as a nice shellac, but on the contrary to render the continous more complex, showing its harshness, and the internal swarming of its polished surface. Letting the moment – now – mutate the composition, or observing hao teh sounds get older from the inside.»

Kasper T. Toeplitz, composer, electric bass player and musician who has developed his work in the no man's land between "academic" composition (orchestra, ensembles, opera) and electronic "new music" or "noise music".
He has won several prizes and distinctions ; 1st prize for orchestral composition at the Besançon Festival, 1st prize at the "Opéra autrement/Acanthes" competition, Villa Médicis Hors les Murs (New York), grant Leonardo da Vinci (San Francisco) , Villa Kujoyama (Kyoto), DAAD (Berlin), Giga Hertz Prise (ZKM, Karlsruhe), Hors-les murs (Poland), got numerous commissions from the French Governement, the radio and works with electronic studios such as Ircam, GRM , GMEM, CRFMW, EMS, GRAME..
He also works with experimental or unclassifiable musicians such as Zbigniew Karkowski, Dror Feiler, Art Zoyd, Eliane Radigue, Phill Niblock, Francisco Lopez, Ulrich Krieger, z'ev and others........ or with leading "new music" ensembles such as Phoenix_Basel or Zeitkratzer, and through all those years he has collaborated with numerous projects of contemporary dance, always proposing live music
He has definitively integrated the computer into the very heart of his work, as a tool of thought and composition, and as a live instrument, working on the sheer electronic noise or hybridising more traditional instruments,or developing a huge body of work on the hybrid he developped between his custom-bulid bass and live-electronics.


Dror Feiler

3/”Ousia”
(2005)
for electric bass and electronics 
(commissioned by ART ZOYD Studio)

« Noise as form – most of my music is constructed according to a uniform principle of form. It is a kind of tapestry woven from contradictory, clculated clouds of sound in which each individual expression reflects the absent whole. The music is neverunequivocally defined, but fluctuâtes constantly among the various levels of composition.
My intention is for chaotic, incompleyte form to serve as a counterpoint to positivistic, well-groomed and complete form. The goal is not to advocate a kind of formlessnessn but to accept the inévitable conséquences ofof the aporetic situation in which composition finds itself.the problem is how to strike a balance between the futility and necessity of striving after clarity and solidity in composition. The result is noise as form that is free of preconcived notions about either it self or its antithesis. »

Dror Feiler, an eye-bleeding composer of intifadic and eruptive lung-outs. A music thrasher, saxophonist and political activist. Born in 1951 in Tel Aviv, he has been living in Sweden since 1973. He plays many varieties of the saxophone: sopranino, soprano, alto, tenor and contrabass, as well B♭clarinet, basset horn, and contrabass clarinet. In addition, he operates computerised sound systems. With his strong sense of vocation, Dror Feiler must rank as one of Sweden’s leading composers and improvisation musicians. Recognition for his accomplishments has grown considerably in recent years, with some of the most important European orchestras, ensembles and festivals commissioning and performing his works: Stockholm New Music, Donaueschingen Musiktage, Hudderseld, Wien Modern, Tectonics Festival. He has performed and recorded with orchestras and ensembles as well as a soloist in Sweden, Russia, Yugoslavia, Serbia, Bosnia, Croatia, United Kingdom, Belgium, Denmark, Finland, Belarus, Lithuania, Latvia, Austria, Switzerland, France, Israel, Palestine, the Netherlands, Hungary, Norway, Germany, Japan, Colombia, Mexico, USA, Brazil, and Argentina. He has composed for Ensemble Modern, Klangforum Wien, Hessischer Rundfunk, Bavarian Radio Symphony, BBC Scottish Symphony, Neo, Krommata Percussion Ensemble, Kwartludium, Ascolta, Contrechamps, Ensemble New Music Tallinn, and Vertixsonora. 
When commenting on his work, Feiler stresses his desire to create music that deals with the world: “I always seek to deal with the grim problems of life, like in Beat the White the Red Wedge(revolution), Schlafbrand (World War II), Let the Millionaires go Naked (revenge of the poor), Intifada and Halat Hisar (Israeli–Palestinian conflict), or Tikkun Olam (changing the world). When I compose or play I do not look for beauty, but for truth.” He often depicts images of struggle (fortissimo, at great length), although when speaking about Maavak (Struggle), he says that it “does not describe a struggle, it is a struggle.” Dror Feiler has been active in solidarity work in the Israeli–Palestinian context since 1970 (he was among the initiators of Ship to Gaza Sweden and is a spokesperson for the organisation) and has been engaged in solidarity work in Colombia since the mid-1990s. 
Dror Feiler is vice-president of the Swedish Society of Composers, CEO of Svensk Musik, founder (1976) of the Lokomotiv Konkret improvisation group, founder (1983) and artistic leader of the Too Much Too Soon Orchestra. 

Herzlich willkommen!
Ihre Rainer Rubbert und Martin Daske

Die Unerhörte Musik wird gefördert 
aus Mitteln der Senatsverwaltung für Kultur und Europa
Alle Veranstaltungen finden im BKA-Theater, Mehringdamm 34, 10961 Berlin, statt.
Telefon: 030 - 20 22 007
Eintritt: 13,- / 9,- €
Zehnerkarte: 80,- / 60,- € (übertragbar)


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Sie sind in unserem Verteiler, weil Sie das hoffentlich wollten.

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Mehringdamm 34
10961 Berlin
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